Hi, I’m Kevin Harper ! You may wonder, Who is he ? Je te présente mon parcours sur cette page et comment je m’efforce de transmettre ma vision des langues ! Tu es prêt(e) ? Here we go ! ^^
Les langues dans ma vie : Désir d’apprendre et Désillusion
Ma première rencontre avec l’anglais ne débute pas, comme beaucoup, à l’école, mais dans ma famille. À la demande de ma mère, mon père m’a initié à l’anglais dès mon plus jeune âge. Cependant, les choses ne se sont pas passées comme prévu. Tu dois sûrement te dire que mon anglais était exceptionnel avant même de l’apprendre à l’école.
Ben… Non. Pourquoi ? Tout simplement, car je rechignais à le parler. Passer par une langue autre que le français m’agaçait. Est-ce que ça ne serait pas une attitude totalement française, ça ? 😂
Malgré une absence totale d’intérêt pour la langue de Shakespeare, je l’utilisais néanmoins pour demander des choses basiques de la vie de tous les jours au sein de mon foyer.
Mon entrée au lycée bouleversa cet état d’esprit ! C’est à ce moment-là que j’ai découvert que je n’étais pas aussi bon que je le pensais. Cela lança un vif désir d’affuter mon anglais. À cela s’ajoute la maturité intellectuelle, les premiers questionnements professionnels, etc. Une réelle passion s’est imposée à moi. Celle de développer mes capacités linguistiques en langues vivantes et d’en faire éventuellement mon métier !
Mes trois années de lycée ne m’ont malheureusement pas permis d’atteindre les objectifs que je m’étais fixés. Certes, j’avais légèrement progressé, mais pas suffisamment à mon goût. J’étais en fin de parcours et mon niveau était moyen. C’était la désillusion !!!!
Quelques mois avant mon bac, j’ai donc relâché tous mes efforts et je me suis tourné vers une autre langue, le japonais. S’ensuivent trois années d’apprentissage intensif à l’université, où j’ai totalement fait une croix sur l’anglais.
Mais un événement m’obligea à renouer avec l’anglais : un devoir de recherche en civilisation japonaise. Les documents que je devais consulter étaient pour la plupart rédigés en anglais !
C’est à ce moment-là que je me suis rendu compte que je ne pouvais pas tourner le dos éternellement à l’anglais. Je me devais de renouer avec mes objectifs d’antan afin de les accomplir une bonne fois pour toutes !
Après l’obtention de mon diplôme en langue japonaise, j’ai donc poursuivi mes études en anglais. Avec l’aide de mes professeurs et d’un travail acharné, j’ai pu découvrir ce qui m’avait empêché d’atteindre mes objectifs de l’époque.
Cette découverte fit naître une vocation, l’enseignement. C’est donc avec une passion incommensurable que je m’efforce de partager tout ce que j’ai appris pour permettre à mes élèves de progresser !
Transmission et encouragement : la clé de voute de l’enseignement
En tant que professeur, je mets un point d’honneur à la notion de « transmission » et « d’encouragement ».
Transmission :
Selon moi, le rôle du professeur est de transmettre la connaissance de manière efficiente en puisant dans ses experiences et son parcours pour faire gagner à l’élève le temps nécessaire lors de son apprentissage. Chose que je n’ai malheureusement pas eue avant d’avoir rencontré mes professeurs à l’université.
Encouragement :
Le professeur n’est pas seulement un simple enseignant, c’est un coach ! Étant pratiquant et passionné d’arts martiaux depuis mon plus jeune âge, je juxtapose ma pratique martiale à celle de l’enseignement.
Le coach a besoin de rassurer, pousser et encourager son athlète lorsqu’il doute pour qu’il puisse continuer à performer et remporter des victoires.
Le professeur se doit donc de rassurer ses élèves pour les faire progresser et acquérir une nouvelle version d’eux-mêmes sur le plan linguistique.
Et surtout, il doit déconstruire cette phrase que j’entends régulièrement:
« Désolé, je suis nul en anglais. »
Ou
« Désolé, j’ai pas compris ce que tu as dit. Je suis nul en anglais. »
Si tu es aussi dans ce cas-là en lisant ces lignes, voici ce que je dis à mes élèves pour les booster en cours :
« Don’t be sorry. Be better. C’est inutile de s’excuser, car on est ici pour travailler.
Je suis là pour te faire progresser, au cas contraire, tu ne ferai pas appel à moi.
Donc, on va reprendre et devenir meilleur. »